Et pourquoi vous n’offririez pas de la lingerie pour Noël ?

Offrir de la lingerie à Noël

Une idée cadeau originale et séduisante !

Noël arrive et vous souhaiter un cadeau qui plaise à votre compagne ?
Vous souhaitez faire preuve d’originalité en évitant un cadeau classique ?
Surprenez-la en osant le côté séducteur d’une jolie lingerie. Ce n’est pas un secret, les femmes aiment la lingerie. Porter une jolie lingerie permet de mettre en avant sa féminité et de se sentir belle, à ses yeux mais également à ceux de son amoureux. C’est donc une idée de cadeau idéale à déposer sous le sapin. Continuer la lecture de « Et pourquoi vous n’offririez pas de la lingerie pour Noël ? »

Mode : petit précis de féminité

Voici un article intéressant écrit par Caroline Rousseau et trouvé dans « Le Monde, le mag »  (lien de la source en bas de page) :

Depuis le XIVe siècle, et jusqu’au XXe siècle, le vêtement a été un moyen d’asservissement du corps de la femme. Cet hiver, retour à une sensualité libérée.

Fendi, collection automne-hiver 2017/2018. AFP/Giuseppe CACACE
Fendi, collection automne-hiver 2017/2018. AFP/Giuseppe CACACE

Même si les repères qui régissaient le secteur semblent voler en éclats les uns après les autres, la rentrée reste un indicateur assez fiable pour jauger l’humeur mode de l’année à venir. En septembre 2016, Vogue Paris faisait sa « une » avec Taylor Hill et Bella ­Hadid couvertes jusqu’en haut du cou dans des combipantalons noirs. Le mensuel titrait sur la « génération Instagirls » et le tout avait la sensualité d’un clavier Hewlett-Packard. Septembre 2017, changement d’ambiance avec une couverture en plan serré sur le visage entouré de plumes d’Edie Campbell, la bouche entrouverte luisante, frappée des mots « passions » et « extase ». La température remonte, et pas seulement à Vogue. Ailleurs, dans la presse magazine féminine, impossible d’échapper au déferlement de rouge, de cuissardes, de cuir verni, de décolletés plongeants…

Glamour trash

Après deux années à entendre les professionnels du secteur ne parler que de « genre » (d’esthétique « no gender » ou « gender fluid ») et plus récemment de « féminisme », voici qu’une féminité sulfureuse s’invite à la table de cette industrie qui continue pourtant à vendre ses jupes au compte-gouttes – selon la Fédération française du prêt-à-porter féminin, les ventes de cette pièce vestimentaire ont reculé de 19,3 % entre 2015 et 2016. Pas question de dire que la mode se limite à quelques attributs putassiers cette saison, ni que c’est du ­jamais-vu, mais ce glamour un peu trash version 2017 réactualise presque malgré lui notre définition et notre rapport à la féminité qui ne cessent d’évoluer depuis… le XIVe siècle, dirait Catherine ­Örmen, historienne de la mode et auteure d’une bible parue en 2015 chez Citadelles & Mazenod, L’Art de la mode.

Versace, collection automne-hiver 2017/2018. AFP/Miguel MEDINA
Versace, collection automne-hiver 2017/2018. AFP/Miguel MEDINA

L’écouter dérouler la chronologie des oscillations du vêtement sur le corps des femmes fait étrangement écho à ce qui se passe aujourd’hui. Et confirme que notre époque est une sorte d’assimilation et de digestion de toutes les précédentes. Elle évoque ainsi le souci qui remonte au XVIe siècle de « redresser le corps des femmes, ce que Georges Vigarello a théorisé à la fin des années 1970, car on considère alors qu’elles ont un corps mou, une chair faible et qu’il faut contenir leurs passions en contraignant leurs corps dans un corset avec panier pour amplifier le bassin qui montre leur capacité à porter des enfants. Au XIXe siècle, Stefan Zweig parle de femmes artificielles car tenues par les corsets et les paniers ». D’un asservissement à l’autre… « Quand Dior arrive après les garçonnes des années 1920 et les restrictions dues à la guerre, il amplifie la poitrine et arrondit les hanches, et sa mode entraîne les femmes dans un formalisme vestimentaire qui les assujettit, car elles doivent changer de toilettes plusieurs fois par jour. Puis le cinéma américain des années 1950 ancre dans tous les esprits, jusqu’à aujourd’hui d’ailleurs, l’image de la femme fatale… lui qui pourtant ne montrait jamais un téton et chronométrait des baisers très prudes ! », poursuit Catherine Örmen.

L’androgynie, idéal de la jeunesse

Avec les années 1960, tout change radicalement. La trilogie seins-hanches-fesses est sacrifiée sur l’autel de la jeunesse. « Les critères de la féminité deviennent plus androgynes pour se caler sur la silhouette des filles très jeunes. Alors que, depuis les années 1920, les attributs de la féminité aidaient à paraître riche, ceux qui prévalent à partir des années 1960 visent à paraître jeune. » Ajoutez à cela une bonne dose de libération sexuelle, et la mode entame une longue histoire d’amour avec la provocation. L’historienne tempère l’audace des créateurs en rappelant qu’ils ne font souvent que rendre plus esthétique un phénomène déjà existant dans la société. Les blouses transparentes d’Yves Saint Laurent sur les poitrines menues sont une révolution. « Mais il faut se souvenir qu’alors la pornographie s’étale partout en ville. Je me revois à l’arrière de la voiture de mon père, lisant sans les comprendre les affiches de films proclamant “Couche-moi dans le sable et fais jaillir ton pétrole” ! Le cinéma était plus indécent que la mode », se souvient l’historienne.

Dira-t-on dans quarante ans que c’est ce que font les stylistes d’aujourd’hui avec leurs robes ras les fesses, alors que les femmes, jeunes ou moins jeunes, minces ou rondes, ont déjà fait du short, hiver comme été, à la plage comme au bureau, un vêtement banal ?

Le retour du corps triomphant

Les années 1980 sont le symbole d’un autre dimorphisme : épaules larges et jambes interminables. Masculinité et féminité sont exacerbées de manière assez similaire mais les femmes s’affirment plus violemment. « Ainsi Jean Paul Gaultier crée l’homme-objet face à une femme suffisamment forte pour apparaître comme une poupée hypersexuée, explique Catherine Örmen. Le corps est alors triomphant car façonné par la volonté : le sport, les cosmétiques, l’aérobic, les régimes… Il se moule dans le Lycra : c’est lui qui donne sa forme au vêtement. » Aujourd’hui, on ajouterait juste la chirurgie.
Pour Olivier Châtenet, styliste et collectionneur, cette résurgence de vêtements « body conscious » (qui mettent, sans fausse pudeur, le corps en valeur) montre avant tout « le désir de s’adresser à celles et ceux qui ont oublié ou n’ont pas connu Claudia Schiffer et toute la clique des top-models comme Helena Christensen ou Christy Turlington à moitié nues, en cuissardes et choucroute, chez Versace dans les années 1990 [vendredi 22 septembre, pendant la fashion week de Milan, Donatella Versace a fait défiler, comme pour se rappeler au bon souvenir de tous, sa dream team des années 1990 : Helena Christensen, Carla Bruni, Naomi Campbell, Cindy Crawford et Claudia Schiffer en robe lamée fendue jusqu’à l’aine] ! On peut parler du grand retour des seins et cuisses à l’air puisqu’il faut parler de quelque chose, mais ce n’est que le symptôme du cycle de la mode et de son classique va-et-vient. Les marques se demandaient ce qu’elles pouvaient bien servir aux jeunes consommatrices. Certainement pas les années 1960 ou 1970 (trop vieux), ni les eighties (déjà fait). Donc elles piochent dans les années 1990. La seule chose marquante étant que c’est la première fois qu’on assiste au revival des ­nineties. C’est juste le bon timing pour les moins de 30 ans ».
Donatella Versace et les top-models des années 1990. Reuters/Alessandro GAROFALO
Donatella Versace et les top-models des années 1990. Reuters/Alessandro GAROFALO

A New York, le 12 septembre, pendant la Fashion Week, la chanteuse Rihanna a fait son petit effet en portant (sans soutien-gorge) une robe au décolleté si plongeant qu’il laissait voir le haut du tatouage qu’elle a sous les seins. Rien de bien neuf là-dedans si ce n’est que la robe est signée Nina Ricci. La marque est restée dans l’imaginaire collectif comme le chantre d’un romantisme sexy. Ceux qui la suivent de plus près l’associent, depuis l’arrivée, fin 2014, de Guillaume Henry comme directeur artistique, à une femme fatale, séductrice et sensuelle, beau manteau ceinturé, chemise ouverte sur soutien-gorge délicat et mules qui claquent, jusque-là parfaitement incarnée par Laetitia Casta, amie de la maison. Le créateur reconnaît avoir lui aussi voulu cet hiver proposer quelque chose de moins cérébral, mais il n’en fait pas un combat. « Il y a la vraie féminité et tous les clichés autour… de princesse, de douceur et de toutes ces choses dont j’ai horreur. Comme j’associe féminité et séduction, l’artifice a sa place. Il peut être outrancier parfois, de mauvais goût si c’est bien dosé, mais il peut être pudique également et tout aussi intriguant. »

Rebattre les cartes du bon et du mauvais goût

En effet, tout comme dans les années 1990 Versace cohabitait avec les créateurs belges et japonais, aux antipodes de cette mode dépoitraillée, il existe de multiples manières d’être une femme. Et la mode adore rebattre les cartes du bon et du mauvais goût chaque saison. Phoebe Philo en avait d’ailleurs interrogé les limites dans la campagne publicitaire Céline de l’hiver 2013-2014. Là, le top Daria Werbowy, bien sous tous rapports, portait de faux et longs ongles rouge écarlate et pointus. Les plus snobs avaient vu dans ces griffes un hommage à Diana Vreeland, légendaire rédactrice de mode américaine, les plus jeunes une dédicace à YouPorn. Depuis, de Vetements à ­Koché ou Gosha Rubchinskiy, le « mauvais goût » est devenu une doxa, un positionnement disruptif, une ultime provocation capable de donner au jogging informe le statut de pièce underground.

Sans chercher à trop intellectualiser la résurgence de ces attributs hypersexués de l’hiver que sont les cuissardes, les décolletés XXL ou les microjupes, la façon dont ils sont portés (et surtout par qui) distingue cette époque des précédentes. On ne peut s’empêcher de remarquer combien l’arrivée dans la sphère médiatique mode d’une Kim Kardashian a déplacé le curseur. Seins et fesses démesurés n’avaient pas droit de cité jusqu’à ce que la Californienne juge qu’elle aussi avait le droit de porter les créations réservées jusque-là aux sylphides de la Ve Avenue détentrices du bon goût. Des barrières continuent donc de tomber, celle de la minceur comme Graal absolu du chic, celle de l’âge, celle du « ça ne se fait pas ». L’œil s’est aussi habitué à une certaine nudité, qui se déplace de la téléréalité à l’Elysée, des seins de Beyoncé aux cuisses de Brigitte Macron.

Source : Mode : petit précis de féminité

Un ensemble de lingerie sexy pour les fans de Harry Potter !

Bannière Harry Potter

De la lingerie sexy pour les sorcières…

Vous êtes sans doute déjà au courant, Harry Potter, notre petit sorcier préféré, vient de fêter ses 37 ans il y a tout juste quelques semaines, le 31 juillet très exactement.
Depuis les débuts de la saga, on a vu fleurir bon nombre de produits dérivés (le dernier en date étant un jeu de Cluedo). Continuer la lecture de « Un ensemble de lingerie sexy pour les fans de Harry Potter ! »